iennois de la tête aux pieds, viennois de Mozart à Strauss, viennois du berceau à la tombe. Né à Vienne en 1929 six mois avant Nikolaus Harnoncourt (autre parfait Viennois qui, lui, est né à Berlin), il est d’abord reçu comme alto solo, est en 1957 le premier rôle au sein de la troupe dont il sortira un quart de siècle plus tard, en 1983, « Chef de tribu » anonyme parmi les douze que prévoit . Encore son départ ne sera-t-il qu’administratif: nous le reverrons plusieurs fois au Staatsoper jusqu’à ses adieux en 2003, « Député flamand » dans , à soixante-quatorze ans. Soixante-quinze rôles sous le même toit. Donc sans compter les créations de (Rolf Liebermann 1954), de la (Frank Martin 1960) ou des (Rudolf Wagner-Régeny 1961) au festival de Salzbourg. Artiste d’, Kurt Equiluz fut aussi, dès 1964, un professeur couru, titulaire d’une chaire à Graz en 1971 puis dans son Akademie originelle à Vienne en 1982. Mais ce n’est ni pour « Madame est servie » à l’Opéra ni pour ses leçons de chant que maître Equiluz laisse au ciel une trace éternelle. Ni pour les innombrables services rendus, sur scène comme en studio, à George Szell, à Hermann Scherchen, à Georg Solti, à Karl Böhm ou à Wolfgang Sawallisch.
KURT EQUILUZ
Aug 25, 2022
2 minutes
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