MICHEL SCHNEIDER

our le grand public, Michel Schneider restera le protagoniste d’un des plus mémorables « clash » de la télévision française, qui l’opposa en 1993, dans une émission de Bernard Pivot,, titre d’un de ses nombreux livres (Le Seuil, 1993), dans lequel il brocarde l’emblématique ministre socialiste comme les artistes courtisans qui gravitaient autour de lui. En tant que psychanalyste, Michel Schneider a parfois pris des positions jugées réactionnaires, en particulier sur les couples de même sexe et l’homoparentalité. Le mélomane retiendra plutôt ses essais sur quelques musiciens – (Gallimard, 1988) – ou compositeurs – (Seuil, 1989) – admirés. Mais aussi des ouvrages à la croisée de ses dilections multiples, explorant dans une veine freudienne le pouvoir sexuel qu’exerce la musique sur l’auditeur – (Odile Jacob, 2001) et (Buchet-Chastel, 2014). Grand esprit, amoureux des mots comme des notes, Michel Schneider s’est éteint le 21 juillet des suites d’un cancer.