L’énorme défide la reconstruction
Ces derniers mois, un drôle de bruit accompagne Andrii Kopylenko. Quand ce bénévole ukrainien sillonne les villages au nord de Kiev, ses pneus bourdonnent au contact des empreintes laissées sur les routes par les centaines de tanks russes qui, en février, ont déferlé pour atteindre la capitale. Ponts détruits, carcasses de chars rouillées, cimetière de voitures calcinées… Faute de prendre Kiev, les troupes ennemies se sont retirées début avril en laissant derrière elles des destructions à perte de vue et près de 1 400 vies fauchées.
Avant la guerre, Andrii, travailleur dans l’événementiel, faisait partie de District 1, un groupe de créatifs et de militants oeuvrant ensemble à la rénovation des bâtiments d’une rue du centre de Kiev. Quelques jours après
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