es analyses d’ADN montrent que l’un des 14 squelettes datés du V millénaire avant notre ère exhumés dans la nécropole de Fleury-sur-Orne (Calvados) appartenait à une femme, révèle une étude réalisée par une équipe de généticiens et paléoanthropologues franco-allemande emmenée par Maïté Rivollat (université de Bordeaux et institut Max-Planck). La présence d’une flèche – symbole de pouvoir masculin – près du corps intrigue particulièrement les chercheurs. Quel était exactement le statut de cette femme, inhumée dans un site réservé à une élite mâle? S’agissait-il seulement d’une guerrière, ou plutôt d’une chasseresse? L’étude conclut seulement que l’incarnation du genre masculin était nécessaire pour être enterré dans les structures monumentales de Fleury.
Une mystérieuse « guerrière » interroge la répartition des rôles au Néolithique
Aug 11, 2022
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