En Tunisie, la tentation de l’ordre et de la fermeté
Envoyée spécialeTunis (Tunisie)
À Mnihla, une banlieue oubliée à la périphérie de Tunis, la capitale, le nom de Kaïs Saïed est devenu synonyme d’espoir. Dans cette région pauvre et conservatrice, où habitait d’ailleurs Saïed avant de s’installer dans le palais présidentiel de Carthage, de nombreux habitants voteront le 25 juillet pour le projet de Constitution accordant de larges pouvoirs au chef de l’État. Un référendum considéré comme un plébiscite en faveur du président.
soutient Karim en rabattant le capot du coffre de son scooterDécouvert par les Tunisiens lors de débats télévisés, Kaïs Saïed, ancien professeur de droit, s’est forgé une réputation d’homme intègre auprès d’une population profondément déçue par la classe politique.
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