Le voyage en bonne compagnie
randes ou petites, elles se placent en soute pour les plus volumineuses, en cabine pour ne pas perdre de temps dans les aéroports. Avec des anses, à quatre ou à deux roues et pour certaines dotées d’une connexion Bluetooth qui leur permet de se déplacer seules. Les valises sont conçues pour transporter objets, vêtements et trésors, mais elles renferment surtout les rêves et les souvenirs de chaque lieu visité. Demandez donc à Louis Vuitton qui, attiré par, une valise en bois avec des coins en métal brillant et des clous tout le long de la structure pour la renforcer et l’habiller. C’est cette célèbre valise qui donnera des années plus tard son nom à la société telle que nous la connaissons aujourd’hui. Pour la promouvoir, la famille lance une campagne efficace : une photo en noir et blanc qui affiche les hommes de la famille (plus de 450 kg au total) debout sur une planche de bois posée sur la fameuse valise. Au dessous, le slogan « assez résistante pour supporter notre poids ». Une publicité accrocheuse qui marque les esprits des voyageurs de l’époque qui recherchaient des malles de la meilleure qualité pour que leurs affaires puissent arriver dans un état impeccable, même après de très longs voyages. Le XXsiècle a révélé un avant et un après : des changements profonds et de grands progrès dans la société ainsi que l’émergence d’une classe moyenne dont le niveau de vie augmente. Les modes de transport se multiplient et les voyages se développent considérablement. Il faut trouver des réponses à ces nouveaux besoins et les fabricants doivent redoubler de créativité et d’inventivité. Malgré l’existence des brevets depuis les années 1920, c’est Bernard Sadow qui commercialise le premier la valise à roulettes. Fatigué de porter des bagages lourds dans les longs couloirs d’aéroport, il décide en 1972 de récupérer quatre roues d’un meuble de bureau et de les fixer sous une valise. Il ajoute également une courroie en cuir souple pour la déplacer sans effort. Il frappe aux portes de toutes les grandes enseignes new-yorkaises mais personne ne l’écoute. Même si on peut s’en étonner aujourd’hui, aucune boutique de l’époque ne s’intéresse à l’innovation de Bernard Sadow et aucun vendeur n’imagine des clients faire rouler leur valise en la tirant derrière eux. Seule la chaîne de magasins Macy’s prend conscience de l’opportunité commerciale et commence à en proposer dans ses rayons. À la surprise de tous, les modèles se vendent très bien.
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