La méthode Singapour, miraculeuse?
Si le niveau des Français en mathématiques n’est pas catastrophique, il se dégrade depuis des décennies. Dans les classements internationaux des systèmes éducatifs tels que Pisa ou Timss, l’Hexagone apparaît loin derrière les champions dont Singapour, qui truste les premières places depuis 1995. En 2017, déjà, l’exministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, mandatait le député et célèbre mathématicien Cédric Villani au côté de son collègue Charles Torossian afin de rattraper notre retard, avec la méthode de Singapour dans le viseur. Le rapport, rendu un an plus tard, proposait 21 mesures et suggérait notamment de s’inspirer de la cité-Etat.
Contrairement à une erreur répandue, la méthode de Singapour n’est pas d’inspiration asiatique. Il s’agit d’une synthèse internationale de nombreuses pratiques didactiques et pédagogiques. « Au début des années 1970, le petit pays situé au sud de la Malaisie ambitionne de devenir leader mondial dans de nombreux domaines, mais comme il manque de ressources locales, ses dirigeants regardent ce qui se fait de
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