C’est sans doute la question que l’on nous pose le plus souvent quand on nous croise au volant d’une nouveauté : que vaut-elle en hybride rechargeable ? A l’heure où les prix grimpent à la pompe, où les modèles électriques laissent planer quelques doutes quant à leur polyvalence, et où l’avenir des diesels est incertain, les hybrides rechargeables peuvent faire figure de recette miracle. D’autant que, dans toutes les catégories (citadines exceptées), les offres pullulent. Mais gare à ne pas s’emballer. Tout d’abord, il faut avoir en tête que ce type de véhicule s’adresse surtout à ceux dont les trajets les plus fréquents ne dépassent pas 50 km par jour (ou 100 km pour ceux qui ont la possibilité de se recharger facilement en cours de journée), les plus longs parcours devant être occasionnels. Attention, en outre, les autonomies en mode électrique et les consommations relevées lors des tests d’homologation sont loin de ce que l’on constate en usage réel. Les mesures du labo Auto Plus le confirment : en général, les capacités à rouler sans que le moteur thermique ne démarre sont inférieures de 20 à 30 %. Et lorsque la batterie est déchargée, oubliez les 1 à 3 l/100 km annoncés sur certains catalogues, avec un cycle officiel réalisé sur quelques dizaines de kilomètres seulement. En mode hybride, les valeurs seront bien supérieures, et souvent plus importantes que celles d’un modèle hybride classique (non rechargeable) dont les batteries sont nettement moins lourdes. Enfin, même si certains véhicules affichent des autonomies électriques et des consommations intéressantes dans la “vraie vie”, encore faut-il que le surcoût à l’achat soit pour tout ou partie récupérable, ou alors compensé par de meilleures prestations. Pour le savoir, nous avons organisé neuf matchs les opposant à leur variante thermique ou hybride classique la plus proche.
COMMENT NOUS AVONS PROCÉDÉ ?
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