APRÈS LES CATHÉDRALES, C’EST AU TOUR DES ALBUMS LES PLUS BANKABLES DU PUNK DE CONNAÎTRE LE TEMPS DES GLORIEUSES RÉÉDITIONS. Le mythique album “Combat Rock” du Clash éternel vient d’envahir les bacs sous la forme hybride d’un double album et demi. Si le format est osé, que dire de son contenu qui réserve quelques inédits assez déconcertants. Quand le disque sort en 1982, le groupe est alors en pleine tourmente. Traînant un succès international depuis “London Calling”, Joe Strummer, Topper Headon, Paul Simonon et Mick Jones ont tous fort à faire avec des problèmes d’ego chaptalisés par l’abus de drogue. Depuis “Sandinista”, beaucoup redoutent ce que va être la prochaine initiative studio des quatre cavaliers de l’apocalypse punk. Glyn Johns, producteur de stars, des Beatles à Eric Clapton, ouvre le robinet à souvenirs pour raconter comment il a joué les pompiers afin de sauver “Combat Rock”.
Une musique horrible et ridicule
ROCK&FOLK: Comment trouvez-vous l’album quarante ans après?
Glyn Johns: Plutôt pas mal, étant donné que j’étais persuadé de faire l’erreur de ma vie en acceptant le boulot (rires).
R&F: Dans quelles conditions s’est passée l’embauche?
Tout commence avec un coup de téléphone de Mervyn Winwood, le frère