Avec Saviors, son quatorzième album, Green Day exprime son point de vue sur la société actuelle, mais fait aussi un bilan de sa carrière, laquelle dépasse les trois décennies. Toujours dans une optique d’aller de l’avant, le trio californien maintient son identité punk rock, avec des textes toujours conscients sur l’état actuel du monde, sans toutefois perdre totalement espoir. À cela s’ajoutent également des morceaux évoquant les questions de santé mentale ainsi que des titres plus personnels. À cette occasion, Billie Joe Armstrong (guitare, chant), Tré Cool (batterie) et Mike Dirnt (basse) racontent à la rédaction leurs motivations et leurs opinions, sans fard et sans non plus cacher leur enthousiasme, toujours présent. Trente-cinq ans après la formation du groupe, l’étincelle dans le regard brille plus que jamais. Rencontre.
Vous semblez désormais habitués à vous laisser quatre ans entre chaque album. Est-ce un processus voulu ?
Je pense que cela vient de notre esprit perfectionniste. Nous écrivons beaucoup de morceaux et faisons notre possible pour sélectionner les meilleurs. Cela demande du temps. On dit souvent que cela prend une vie pour faire son premier album, mais le suivant doit être prêt