GENE KELLY N’A PAS FINI DE DANSER
Nul besoin d’une carte au trésor pour arriver ici. Pourtant, derrière le modeste portail, se cachent les merveilles de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Une pièce remplie, du sol au plafond, d’objets tous aussi incroyables les uns que les autres qui ont jalonné la vie de Gene Kelly, monument du cinéma. Dans un coin, entre deux grosses boîtes pleines à craquer, une paire de ces Converse qu’il adorait porter; ici, une montre offerte par son ami Frank Sinatra et, sur l’imprimante, posée en équilibre, la toile de l’Opéra Garnier que l’acteur faisait mine de peindre dans « Un Américain à Paris ». Au mur, des dizaines de photos d’époque de Gene Kelly dans tous ses états, certaines même signées et, dans chaque tiroir, des lettres de stars, des scripts de film annotés de sa main, des récompenses en tout genre… « Allez-y, faites comme chez vous », invite Patricia Kelly en souriant. À son annulaire, deux alliances, la sienne et celle de « Gene », à jamais son mari. C’est elle la propriétaire des lieux, celle qui a partagé les dix dernières années de la vie de l’homme auquel elle a consacré
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