BOSTON PHILADELPHIE WASHINGTON Aux origines des États-Unis
“Lorsqu’il s’agit de célébrer la fête nationale américaine, Boston fait les choses en grand.”
En ce 4 juillet, les monuments de Boston sont pavoisés de bleu, blanc et rouge. Des pom-pom girls survitaminées mettent l’ambiance partout dans la ville, une parade militaire défile en rangs serrés. Dans les rues, chaque rencontre est ponctuée d’un joyeux Happy Fourth (joyeux Quatre). La bonne humeur est contagieuse et je me laisse porter au hasard par la foule joyeuse. Ce soir, les airs populaires joués par l’orchestre Boston Pops sur la vaste scène en plein air du Hatch Memorial Shell, si belle avec son décor Art déco, promettent d’électriser le public. Avant que les feux d’artifice tirés depuis le port ne fassent scintiller les gratte-ciel… et les yeux !
Lorsqu’il s’agit de célébrer la fête nationale américaine, en 1620. Dans un pays si jeune, la nostalgie fait recette. Alors, sur place, les figurants costumés de la Plimoth Plantation retracent la vie de leurs ancêtres dans un écomusée reproduisant l’habitat d’autrefois, et la réplique du fameux bateau fait illusion. À Boston aussi, la mise en scène est soignée. Le long du Freedom Trail, un tracé de 5 km peint en rouge sur les trottoirs, la ville dévoile son histoire à travers seize monuments. Ici, tout est “old ”, comprenez “vieux” : le Boston Common (le plus ancien parc américain), Old State House (l’assemblée régionale à la coupole dorée) ou l’église Old North Church.
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