Couvert de prix, souvent cité pour le Nobel, le Kenyan Ngugi wa Thiong’o reste, à 84 ans, l’un des écrivains majeurs du continent africain; son œuvre, paradoxalement, demeure mal connue en France. Le premier volume deà laquelle il était extraordinairement attaché), il évoque d’abord les éblouissements de l’enfance, le chemin de l’école, qui Parti de rien, curieux de tout, le gamin excelle, saute même des classes. lui demande sans cesse sa mère. Las! le rêve ne tarde pas à s’effriter. Le troupeau familial est frappé par un mal mystérieux ; le père, ruiné, se met à boire – devient amer, violent. Lasse de ses coups, Wanjiku finit par le quitter. Déracinement, tristesse… Ces tourments-là, pourtant, passent vite au second plan.
La plume au fusil
May 30, 2022
1 minute
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