Charles Lindbergh réussit la traversée de l’Atlantique
Well, I dit it!» («Eh bien, je l’ai fait!») Tels sont les quelques mots que Charles Lindbergh prononce à sa sortie de l’avion ce soir du samedi 21 mai 1927. Le pilote est épuisé. Le défi qu’il vient de relever est tout bonnement extraordinaire : parcourir en avion les 6 300 km qui séparent New York de Paris, sans escale et, qui plus est, en solitaire.
Il est parti la veille. Ce matin du 20 mai, sur la piste de l’aérodrome Roosevelt Field, Charles Lindbergh ouvre à fond les gaz de son monoplan NX-211 rutilant. Il est 7 h 52. L’avion, baptisé peine à décoller et il rebondit plusieurs fois sur la piste avant de prendre enfin son envol et de disparaître dans la brume. À son bord, Charles Lindbergh, 25 ans, alors jeune pilote pour l’US Air Mail, est aussi déterminé qu’inexpérimenté en matière de vol au long cours.
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