L’élégantissime Hubert de Givenchy
se souvient Charles Cator, vice-président international de Christie’s et historien du mobilier. C’est en effet à la maison Christie’s que la famille du grand couturier, disparu voici quatre ans, a confié les trésors dont elle a hérité. Mille-deux-cents objets d’art, meubles, tableaux, sculptures… lesquels animaient sa résidence parisienne, l’hôtel d’Orrouer, édifié rue de Grenelle au temps de la Régence, et son splendide manoir du Jonchet, construitprécise Charles Cator, La vente à venir révèle que l’amateur d’antiquités était aussi sensible à l’art moderne. Sans doute parce que lui-même dessinait, Hubert de Givenchy avait un faible pour les œuvres sur papier. Le styliste, célèbre pour la sobriété de ses coupes, prisait l’abstraction. Un tableau de Joan Miró, , ornait déjà sa chambre dans les années 1970 alors qu’il habitait un appartement rue Fabert, dans le VII arrondissement. De cette immensité azur traversée d’une simple tache blanche, il ne s’est jamais séparé.
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