C(H)OEUR ANGLAIS

ntre John Eliot Gardiner et Henry Purcell, c’est une longue histoire : avant même que le Monteverdi Orchestra devienne les et la musique pour les funérailles de la même, puis la musique de scène pour une d’après Shakespeare. Ont suivi chez Erato la grande ode à sainte Cécile , une splendide (ce choeur final !), un placé par Ivan A. Alexandre dans le quarté gagnant de sa discographie comparée (), et . Presque tous à leur parution, ces références s’imposent toujours pour leur vigueur, leur vitalité, la beauté de leur choeur, des solistes souvent excellents – Jennifer Smith dans « » d’ offre un moment d’éternité loin d’être unique dans cet ensemble. L’autorité et la poésie font passer aisément sur les quelques scories d’un petit coffret essentiel où l’émotion est partout palpable.