ssu d’une famille très religieuse, Dimitri Mitropoulos (1896-1960) hérite, dès l’enfance, un sens aigu de la charité et de l’humilité. Mais c’est à la musique, que l’adolescent finit par se vouer. Au Conservatoire d’Athènes, il développe ses dons de pianiste et de compositeur, avant de les perfectionner à Berlin en 1920. Egon Petri le fait entrer dans le cercle des intimes pianiste du de Prokofiev. Une prouesse qu’il renouvellera même en studio à Philadelphie en 1946 – lecture anguleuse aux contrastes formidablement accusés (les variations du mouvement médian !), enlevée à un train d’enfer, avec ces fulgurances qui séduisirent le compositeur.
Un Grec en Amérique
Apr 28, 2022
2 minutes
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