Bizet Symphonie en ut
En 1933, Georges Bizet, disparu depuis presque un demi-siècle, est déjà l’un des plus célèbres compositeurs de l’histoire de la musique – ou, plutôt, de l’histoire de l’opéra puisqu’il reste dans les mémoires, à tort ou à raison, comme « le compositeur d’une œuvre », Carmen, représentée dès les années 1880 sur toutes les scènes du monde. Les Suites de L’Arlésienne sont elles aussi couramment jouées (la seconde a été assemblée et orchestrée par Ernest Guiraud après la mort de l’auteur), beaucoup moins sa Symphonie no 2 baptisée Roma.
C’est le 4 août 1933 que , sous la plume de Jean Chantavoine, révèle un fonds Bizet déposé au Conservatoire de Paris par Reynaldo Hahn et provenant de la veuve du compositeur, Geneviève Straus. Outre des partitions lyriques plus ou moins achevées et connues (, …), ce legs comprend une de 1855. Sachant le peu d’intérêt que lui portait son auteur, on la croyait perdue ou détruite. Chantavoine, lui, en fait grand cas et en livre aussitôt une analyse précise. Tumulte dans le landerneau musical.
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