Université Paris-Saclay, le MIT à la française
de RER d’Orsay-Ville, il y a quelque chose d’incongru à voir des grappes d’étudiants se diriger, en flot continu, dans la même direction. Un rituel quotidien et matinal qui a le mérite d’animer un quartier au décor bucolique composé d’imposants pavillons cossus et endormis. Il suffit de suivre la procession pour trouver l’une des entrées du campus de la faculté des sciences de l’université Paris-Saclay. Ce jour-là, à l’institut d’astrophysique spatial (IAS), des étudiants en 2 année de licence physique travaillent en petits groupes autonomes sur des sujets comme les exoplanètes, la Voie lactée ou encore les trous noirs. explique Hervé Dole, astrophysicien, professeur et vice-président Art, culture, science et société. En effet, l’IAS, créé il y a une trentaine d’années, est l’un des premiers laboratoires explique Hervé Dole. À quelques bâtiments de là, un autre public se penche sur des travaux en mécanique quantique, en archéologie ou encore en géologie à la Maison d’initiation et de sensibilisation aux sciences (MISS), dont le bâtiment a été inauguré en 2017. Cette fois-ci, les élèves ont entre 8 et 15 ans et jouissent d’une première expérience en laboratoire et en recherche. La démarche s’inscrit sous la tutelle conjointe de la Région, de l’université Paris-Saclay, de l’ENS Paris-Saclay, CentraleSupélec et du CNRS.
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