CAGIVA OU PAS?
ls portaient le nom de « Lucky Explorer » lors du dernier Salon de Milan, mais les trails 550 et 950 développés par MV Agusta ne que ça. Ces engins, présentés comme les descendants de la Cagiva Elefant, font en effet face à deux écueils, alors même que leur développement n’est pas encore achevé. D’une part, la concurrence de la nouvelle Ducati Desert-X (héritière revendiquée, elle aussi, de l’Elefant originelle et qui, de surcroît, peut se prévaloir d’embarquer comme cette dernière un twin Ducati), et de l’autre, un problème de propriété intellectuelle relatif à la marque Cagiva. Les juristes de MV Agusta se sont en effet aperçus il y a peu que Cagiva appartient toujours à la famille Castiglioni, en l’occurrence à Giovanni, l’ancien patron de MV… écarté de la direction il y a quatre ans par le nouveau boss (le Russe Timur Sardarov). Impossible dès lors pour MV d’utiliser le nom Cagiva sans l’autorisation de Giovanni Castiglioni qui, évidemment, n’est pas chaud pour la donner. Histoire de sortir de cette impasse, les juristes ont proposé de commercialiser ces deux trails sous la marque MV Agusta, mais là, c’est le service marketing qui n’est pas emballé. Pour la 950, passe encore: celle-ci embarque un trois-cylindres développé à Varèse. Mais pour la 550, c’est plus délicat puisque son twin vient de chez le chinois Qianjiang (par ailleurs propriétaire de Benelli). Même si chacun sait qu’un éléphant, ça trompe énormément, la pilule risque d’être un peu dure à avaler…
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