Course contre la montre
ne seule journée d’essais, ni FP2, ni FP3… Pour son retour au calendrier après deux années d’absence dues au Covid-19, le Grand Prix d’Argentine s’est déroulé sur un format inédit. La faute à des problèmes de logistique qui n’ont pas permis le Sri Lanka, le Kenya, le Nigeria et le Brésil. Malheureusement, l’un des cinq appareils est tombé en panne à Mombasa. Devant l’étendue des dégâts, l’un des quatre avions arrivés en Argentine est reparti au Kenya pour récupérer les caisses manquantes. Manque de pot, victime d’une avarie moteur, ce Boeing est à son tour resté en carafe, là aussi à Mombasa. Des pièces de rechange ont été rapatriées en urgence de Paris et de Londres sur des vols réguliers. L’avion a été réparé et il a finalement pu achever sa mission en rejoignant Tucuman. Mais nous étions alors déjà très tard, vendredi soir. Le temps de débarquer les caisses et de les acheminer sur le circuit de Termas de Rio Hondo, le soleil n’était pas loin de se lever sur le théâtre de la troisième course de la saison. Pour sauver le Grand Prix, il a donc été décidé de concentrer deux journées d’essais en ne faisant entrer en piste les pilotes MotoGP qu’à 12h35, histoire de laisser le temps aux équipes qui n’avaient pas encore tout leur matériel de se préparer du mieux possible. Malgré une nuit blanche pour certains, tout s’est finalement plutôt bien terminé. Ainsi, Luca Marini a réussi à se qualifier en première ligne alors que douze heures plus tôt, le garage du team VR46 était absolument vide.
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