S’il est facile de comprendre que plus de grands prix signifie plus d’argent engrangé par la discipline, cela veut également dire plus de risques. Chaque course rapporte environ 100 millions de dollars et, si les choses tournent mal pour F1 Group, société cotée au Nasdaq, l’impact peut être énorme. Le problème de la F1 est, paradoxalement, que sa logistique a été trop efficace jusqu’à présent. Au point que les personnes qui établissent les calendriers ne se soucient guère des conséquences de ce qu’elles font. Elles ne pensent pas aux dédouanements et aux carnets, ni à l’affrètement des avionscargos, pas plus qu’aux aléas classiques du transport aérien. Tout cela est du ressort de Mike Negline, responsable du fret de la F1. Cet Australien aime que les choses se passent bien.
