Jean-Luc Mélenchon: et maintenant, la gauche « c’est moi? »
Ce fut un étrange 10 avril pour Jean-Luc Mélenchon, une journée où les sentiments s’entrechoquent. L’espoir, la déception, l’illusion aussi. Elle a commencé dans le TGV qui le ramenait de Marseille, où il votait. L’actrice Emmanuelle Béart lui tapote l’épaule. « Je vais à Paris pour voter pour vous! » Un selfie plus tard et le bruit court dans le train que l’insoumis est là. C’est la cohue pour décrocher un mot de lui, un geste ou une photo. Mélenchon est sur un nuage. Il n’y a jamais autant cru que dans cette rame roulant à 300 km/h, un jour d’élection présidentielle.
Machine arrière. 2017. On s’agite à l’étage d’une auberge de jeunesse près de la gare du Nord, le St Christopher’s Inn. Les urnes vont rendre leur verdict d’ici à quelques heures et Jean-Luc Mélenchon y croit dur comme fer. Ce 23 avril, l’Insoumis voit les
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