UKRAINE LE MASSACRE DE TROP
Les Russes sont prêts à tout pour arracher un morceau de l’Ukraine. L’épée de Damoclès d’un accident chimique ou nucléaire hante les esprits
Rinat a le sommeil anxieux, le souffle pénible. Son corps, mutilé par les shrapnels, brûlé par ces projectiles en acier, est recroquevillé sur un lit en bois dans une des chambres de l’hôpital régional pédiatrique de Dnipro, à 500 kilomètres au sud-est de Kiev. À 9 ans, le garçon souffre de plaies profondes dans le dos, sur le bras et la jambe, mais il a survécu au bombardement de la gare ferroviaire de Kramatorsk, dans la région du Donbass.
Le 8 avril, à 10 h 30, deux missiles balistiques Tochka-U lancés depuis les territoires séparatistes, chargés de « bombes à fragmentation », interdites par un traité international, se sont abattus sur le parvis de la gare, où
