Clubs members only
Souvenez-vous. Dans les années 90, il fallait enfiler son costard cravate et se faire coopter membre de l’Automobile Club de France ou du Cercle de l’Union Interalliée (voir encadré) pour rencontrer les grands de ce monde, écouter une conférence de Christine Lagarde et/ou parler business avec Jérôme Cahuzac… Hum, les temps ont changé. « Le problème des clubs privés séculaires, c’est que la moyenne d’âge augmente. Les membres y ont en moyenne 50 voire 60 ans ! Sans compter que, même si la parité s’améliore, on n’y est pas encore », explique Alain Marty, auteur du guide Réseaux d’influence, le guide du networking en France (Éditions du Rocher) et créateur de son propre cercle, le Wine & Business Club. Il rappelle que la tradition vient des gentlemen’s clubs anglais du XIXe siècle. Ces messieurs se voyaient – entre hommes – pour papoter, en évitant soigneusement leurs femmes qui faisaient salon au domicile conjugal. C’est ce qu’on appelle l’homosocialité. Depuis, ces cercles ont perduré auprès du « 1 % » (hauts dirigeants, noblesse et grands patrons) pour des tickets d’entrée conséquents et une cooptation sans pitié. « , souligne Alain Marty. En somme, ces clubs ne sont pour personne, ou presque. Et surtout pas
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