L’amour de la nature sauvage conduit irrémédiablement à puiser dans la chasse une raison de retrouver son équilibre. Pour certains citadins, c’est une nécessité presque physique. Ils ont besoin d’évoluer au cœur de la forêt, parmi les chênes centenaires, là où sangliers et cerfs peuvent surgir des bruyères. Ces bêtes sauvages, tels des mirages irréels, éveillent des émois moyenâgeux un peu hors du temps!
L’appel de la forêt
On se demande chaque fois ce qui peut motiver le chasseur, parti de Paris, Limoges ou Lyon, à quitter son lit douillet pour parcourir avant le lever du jour les centaines de kilomètres qui le relient aux forêts brumeuses? La camaraderie, bien sûr, avec cet indescriptible plaisir de se retrouver dans les bois et à table entre amis. Mais plus certainement encore, cet appel mystérieux des forêts profondes qui abritent cerfs et sangliers. Il faut