Édouard Philippe, un esthète au zénith
Chez Édouard Philippe, tout est haut : sa taille (1,92 mètre), sa cote de popularité qui culmine, invariable depuis deux ans, la salle à manger de la mairie du Havre, au 18 étage de la tour. Elle surplombe le monumental édifice érigé par l’architecte Auguste Perret. C’est lui qui a reconstruit cette ville martyre que les bombardements allemands, puis alliés, ont ravagée et détruite à 80 %, faisant 5 000 morts. dit-il. La vue panoramique sur la ville est époustouflante. Les grands immeubles de style soviétique – il nous montre celui où il a passé son enfance – ont au soleil une allure méditerranéenne. Le béton, fabriqué avec les sédiments de la baie de Seine, prend alors une couleur mordorée. On a l’impression de respirer en contemplant les larges avenues qui conduisent à la mer, la plage, le port et son ballet de bateaux qui chargent et déchargent des conteneurs. Son arrière-grand-père y était docker (CGT). En face, Deauville, Honfleur, certains jours on aperçoit la pointe du Cotentin. On comprend pourquoi Édouard Philippe a baptisé son mouvement « Horizons ». À l’arrière de la mairie, la ville haute et bourgeoise
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