Léa Seydoux «LA VULNÉRABILITÉ MASCULINE ME TOUCHE»
Des quatre films avec Léa Seydoux au Festival de Cannes, voici le dernier. Et le plus romanesque : une histoire d’amour entre terre et mer dans l’Europe des années 1920 dans lequel elle joue une insondable femme de marin. Au téléphone depuis ses vacances, la comédienne de 36 ans déborde volontiers du cadre.
Qu’est-ce qui vous a attirée dans cette romance hongroise ?
J’aime tourner avec des metteurs en scène étrangers, c’est comme un voyage culturel. J’apprécie d’être extraite de ma zone de confort. Là, c’était l’occasion de découvrir un nouveau pays et une cinéaste que je ne connaissais pas mais dont j’avais[Ours d’or à Berlin en 2017]. J’aime le regard d’Ildikó Enyedi sur le monde. J’ai été sensible à cette histoire d’amour entre un capitaine de marine et une mondaine, mystérieuse parce qu’on ne la perçoit qu’à travers le point de vue de son mari. Ça dit la condition des femmes de cette époque, qui dépendait beaucoup de leur mariage.
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