Joël Dicker, le changement dans la continuité
IRÉ À 600 000 EXEMPLAIRES! On se frotte les yeux, on a bien entendu. Il s’agit là du sixième roman de Joël Dicker, , la première fiction éditée par sa propre maison, Rosie & Wolfe. Un chiffre colossal, l’un des plus importants en langue française, si l’on met de côté Astérix – cela dit, Joël Dicker, 36 ans, fait figure de véritable icône en Suisse, au même titre que Federer…, ne s’est-il pas vendu à 670 000 exemplaires? Un confinement qui a alors stoppé net ses 75 rencontres prévues en librairie et ses tournées en Espagne et en Italie. Un crève-coeur pour ce globe-trotter qui adore « ces moments où tu vois que les lecteurs s’approprient ton livre ». Il revient sur cette triste période lors de notre rencontre en février au Train bleu, gare de Lyon à Paris, alors qu’il fait un aller-retour depuis Genève pour une séance photo promise à un magazine culturel. Et prévient d’emblée qu’il a changé la chute de son imposant roman de près de 600 pages depuis que nous en avons lu les épreuves (sur feuilles A4, comme « au bon vieux temps », sa maison d’édition n’étant pas encore totalement outillée, semblet-il), sans modifier (ouf) l’identité du (ou de la) coupable.
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