Même sans maquillage, sur Zoom, à cette heure extrêmement matinale du seul jour de congé dont elle dispose dans la semaine, Elle Fanning rayonne. L’actrice, qui travaille régulièrement depuis avant son troisième anniversaire, devrait en tout état de cause être une enquiquineuse. Et pourtant, ni malice ni connivence dans ses manières, pas d’ego dévastateur ni la moindre trace d’effroyables blessures émotionnelles lorsque je la rencontre virtuellement en ce début d’octobre. C’est l’une des stars les plus brillantes de sa génération, et elle est attentionnée, détendue, marrante – en d’autres termes, absolument charmante. Et, oui, elle a les traits fins d’une princesse Disney, ce qu’elle a d’ailleurs été deux fois (dans Maléfique et Maléfique – Le pouvoir du mal): ça ne devrait pas être trop compliqué de la détester. Le seul problème? Elle est super sympa.
Son aisance surnaturelle peut s’expliquer par le fait qu’elle a grandi au coeur d’une famille d’athlètes professionnels. Les Fanning accordent beaucoup de valeur à l’entraînement, dit-elle; la performance, ils savent ce que c’est. C’est sa grande soeur Dakota – elle aussi enfant-star; la carrière d’Elle a débuté alors qu’elle jouait des versions plus jeune des personnages de sa soeur dans divers films, dont I Am Sam. Elles vie nnent de fonder ensemble une boîte de production – qui est montée la première sur les planches.
Peut-être est-ce parce qu’Elle a grandi sur les plateaux de tournage, pose Tony McNamara, l’auteur oscarisé aux commandes de sur Hulu, dont la deuxième saison est sortie en, analyse McNamara en parlant du rôle, où Elle doit assurer une certaine physicalité comique, des scènes d’amour salées, et la manipulation de plusieurs têtes coupées. Son amplitude de jeu est , dit le producteur: