RESTAURANTS
DÉCEMBRE 2021 - JANVIER 2022
GRANITE 1er
6, rue Bailleul. Tél. 01 40 13 64 06. www.granite.paris
• De 12 h 30 à 14 h et de 19 h 30 à 22 h • Fermé dimanche soir et lundi • Prix moyen: 85 €.
TENDANCE
Exit le Spring de Daniel Rose: Tom Meyer, chef très prometteur et non dénué de talent (il était auparavant chef des créations de la Maison Pic, triplement étoilée à Valence), s’associe à Stéphane Manigold pour créer Granite, une table locavore avec des produits 100 % made in Île-de-France, des poissons et des viandes issus de filières responsables, et aussi et surtout beaucoup de végétal, le tout acoquiné de sauces très gourmandes. La carte affiche, par exemple, du cèpe rôti, reines-claudes marinées, noisette et sobacha, consommé de cèpes, reine-des-prés et curry (32 €), puis un pigeon de Mesquer, brocolettis brûlés, condiment vert, agrumes et jus de braisage infusé à la menthe (40 €), et enfin une figue de Solliès rôtie dans sa pulpe, crème de cascara et sorbet figue mentholé à la népita (18 €). Jolie déco contemporaine avec cuisine ouverte sur la salle du rez-de-chaussée et comptoir à manger et une seconde salle voûtée plus intimiste au sous-sol. Formule entrée, plat, dessert à 58 € le midi. Menus en 5 temps à 95 €, en 7 temps à 125 €. Réservation recommandée.
LIQUIDE 1er
39, rue de l’Arbre-Sec. Tél. 01 42 36 50 05. www.liquide.paris
• De 12 h à 14 h 30 et de 18 h 30 à 23 h • Fermé dimanche et lundi • Prix moyen: 55 €.
TENDANCE
Vous avez aimé Substance de Matthias Marc candidat de Top Chef 2021, cette adresse tendance qui propose une “gastronomie décomplexée”? Alors vous allez forcément devenir un fidèle de Liquide, son nouveau spot gourmand aux Halles de Paris, ouvert en lieu et place de Racines 2. Ce brillant chef originaire du Jura, toujours en tandem avec le très médiatique restaurateur Stéphane Manigold (Substance, Contraste, Maison Rostang, Bistrot Flaubert…), a confié la déco à l’architecte designer Michel Amar. Sa mission? Créer un lieu où l’on se sente libre de bouger et de refaire le monde entre amis, où les rires se mêlent à une ambiance musicale soutenue dans un registre rock, électro… orchestré live par des DJ invités. Une adresse à vocation festive, très portée sur la bouteille comme son nom le laisse entendre, avec une centaine de bonnes références à prix vertueux faisant la part belle aux vins de l’Est de la France, Alsace et Jura en tête, et aux cocktails. Rien qui n’empêche la vocation gourmande de la maison, les fourneaux ayant été confiés à l’habile chef Jarvis Scott, autre brillant candidat Top Chef 2021, (vous savez, celui qui cuisinait en santiags!) et qui avait marqué les esprits, tant par son look original que par son esprit créatif. La carte bistronomique est donc très réussie, avec, par exemple, des rillettes de maquereau à la chandelle, chocolat blanc et piment (10 €), création qui avait fait le buzz dans Top Chef, puis le fameux pigeon farci, saucisse de Morteau, épinards, champignons et oeuf de caille mollet (60 € pour deux personnes) et enfin un décoiffant dessert à la rhubarbe, fraises, galanga et poivre long (13 €). Tout ce qu’il faut pour passer un bon moment à table dans une ambiance sympa. Envie de venir en bande, pas d'hésitation: la grande table d’hôtes de 12 couverts en compression de marbre signée Philippe Starck, est là pour ça. Menu à 29 €, formule à 26 € au déjeuner.
TZANTZA 1er
58, rue Jean-Jacques Rousseau. Tél. 01 40 26 11 52. www.tzantza.paris
• De 19 h 30 à 22 h 30 • Fermé dimanche et lundi • Prix moyen: 55 €.
TENDANCE
L’ambition de Tzantza, nouvelle table proche de la Bourse de Commerce: devenir le lieu de prédilection de la crème du cinéma, de la musique et de la mode, dans une ambiance festive et cosmopolite. La déco signée par le Studio Louis Morgan s’y prête déjà, avec ses banquettes de velours bronze, ses suspensions boules en opaline et laiton, ses bulles signées Tom Dixon, ses appliques rétro et son plancher en chêne… le tout baigné dans une ambiance végétale luxuriante et tropicale, avec une spectaculaire fresque onirique et exotique de Julien Colombier. Attablé entre amis dans la salle du fond, à la grande table d’hôtes de 16 couverts, ou installé en tête à tête à l’une des tables face au bar, pavé de carrelage vert anglais, on s’y sustente d’assiettes à partager (et locavores) en mode tapas-nikkei imaginées par le chef Roberto Sanchez, qui a fait ses gammes au Grand Véfour ou au Bristol: aubergine laquée au miso, mayonnaise au wasabi et charbon, huîtres
