PREMIER DE CORDÉE
Le jour où la corderie Palus n’existera plus, la France aura perdu sa dernière corderie au long. Mais heureusement, cette merveille de fabrique née en 1908 a commencé une nouvelle vie en 2018, grâce à Stéphane Assolari. , sourit-il. Sa curiosité est sans fin, comme les déclinaisons de ses cordes et ficelles: câbles en acier Inox pour plongeurs, câbles électriques pour luminaires italiens, cordons pour grands crus de Sauternes ou licols pour éleveurs de bétail, cordes à nœuds ou sangles de tapissier, ficelle alimentaire ou coton à macramé. Sans oublier la corde de chanvre poli, très spéciale, qui habille les commodes de Christian Astuguevieille, client de la première heure. Il y en a pour tous les goûts, pour toutes les bourses aussi. , dit Maria de Fátima, arrivée ici comme apprentie il y a… quarante-cinq ans ! dit Stéphane Assolari, Douze salariés aux profils bigarrés: serveuse, aide-soignante, mécano… tous en quête de sens. , précise-t-il. Au made in France aussi, lui qui rêve de s’écarter du chanvre asiatique, et œuvre pour le retour du chanvre français, qui poussait chez nous jusqu’aux années 1970. En un mot, rebâtir une filière qui n’aurait jamais dû s’essouffler.
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