« Je n’étais pas prête pour tout ça »
SElle redessine elle-même le décor : « C’était un dimanche, il faisait mauvais en France, tout le monde était devant la télé et, apparemment, j’ai fait pleurer plein de gens. » En 2018, Perrine Laffont avait bluffé par sa facilité à absorber les bosses et charmé par sa spontanéité. Douze ans qu’on n’avait plus vu une Française en or en hiver (la biathlète Florence Baverel en 2006). Restée maîtresse de sa discipline, elle s’élancera en favorite dans une semaine.
À Pyeongchang il y a quatre ans, vous vous demandiez si vous étiez prête à changer de vie. L’après a-t-il été si vertigineux ?
Il a été intense. Tout m’est tombé Ça faisait partie du revers de la médaille. Mais la saison suivante, je n’en pouvais plus des sollicitations, des regards rivés sur moi. On ne voyait plus la skieuse, juste l’étiquette de championne olympique. Alors que je n’étais pas prête, pas assez structurée. J’avais 19 ans, quelques victoires derrière moi, mais rien de fou.
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