ISABELLE HUPPERT L’insaisissable
lle a mis dans son sac État des lieux, le dernier livre de Deborah Levy, avant de s’envoler pour le Japon, où elle s’adonnera à ce qu’elle préfère par-dessus tout: découvrir des films, des continents artistiques encore inconnus, en présidant le jury du festival du film international de Tokyo. Entre mille qualités, Isabelle Huppert a une aptitude rare: elle sait rendre le temps élastique en y glissant des myriades de rencontres, de rêveries, de possibilités de spectacles et de films, d’imprévus, de découvertes, et même son goût et son amusement pour la mode et les photos. À chaque fois, elle donne le sentiment que rien n’est impossible, que tout est mobile, que l’aventure est au coin de la rue, à condition de savoir s’en saisir. À Vogue, on souhaitait depuis longtemps qu’Isabelle Huppert incarne notre numéro de décembre, car elle est, à elle seule, un foisonnement et la promesse que 2022 sera dense et excitant. En guettant bien ses apparitions dans toute l’Europe, on s’apercevra que la géniale actrice ne joue rien moins que trois pièces mises en scène par les plus grands: Mary said what she said, par Bob Wilson, La Ménagerie de verre, par Ivo Van Hove, et La Cerisaie, par le Portugais Tiago Rodrigues, présenté en ouverture du festival d’Avignon
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