Moto Guzzi

V100 Mandello

e coup de crayon n’est pas le même, mais l’esprit général est partagé. Entre une V85 TT et cette inédite V100 Mandello, le genre est effectivement différent, mais l’esprit cherchant à définir une plastique reprenant quelques codes du passé sans jamais le copier se à refroidissement liquide, double ACT, 8 soupapes, développant 115 chevaux à 9 500 tr/min pour un couple de 10,6 mkg. D’une cylindrée supérieure au bloc équipant la gamme V85 TT, il serait en même temps plus compact. Plus compact et plus technologique car encadré par une nouvelle électronique, notamment une centrale inertielle 6 axes (qui rend disponible un plus grand nombre d’assistances dont, par exemple, l’ABS adaptatif en virage), un accélérateur Ride by Wire et 4 modes de conduite (Voyage, Sport, Pluie et Route), où l’on peut ajuster le degré d’intrusion du contrôle de traction comme du frein moteur (informations que l’on suivra sur l’écran TFT couleur de 5 pouces, soit 12,7 centimètres). Bien sûr, on pourra toujours se poser la question de l’utilité de tout cet encadrement sur une moto développant 115 chevaux pour un poids tous pleins faits estimé à 240 kg… Disons qu’il est dans l’air du temps que de nous encadrer, et puisqu’on nous dit que c’est pour notre bien… Ce serait, quoi qu’il en soit, un mauvais procès à lui faire, ou alors faisons-le à la majorité de la production qui partage désormais les mêmes assistances. Et puis, si on souhaite rouler sans filtre, il suffit de tout déconnecter, ou d’opter pour une assistance réglée au minimum. Passons à la partie-cycle, avec un cadre tubulaire en acier qui se prolonge vers l’arrière par un bras oscillant en aluminium. Quant aux suspensions, au fonctionnement classique sur la version standard, elles pourront être pilotées électroniquement dans sa version Centenario, version qui ajoute le shifter, les poignées chauffantes et forcément, quelques milliers d’euros… On imagine 2 000 €, à ajouter au tarif de base encore inconnu mais qui pourrait s’établir autour de 15 500 €.