DIANE KRUGER, UNE DISCRÈTE AU FIRMAMENT
uand Diane Kruger arrive face à nous, on se dit que toute familiarité est à proscrire: l’actrice allemande, planétairement starifiée par Hollywood depuis une quinzaine d’années, en impose illico. Le port de tête est altier – un reste, peut-être, de la danse classique qui a rythmé son enfance – l’allure « mannequinesque » – faut-il rappeler qu’elle fut l’une des tops les plus en vue des années 90? – et le regard si perçant, dardé si droit dans le vôtre qu’on en baisserait presque les yeux. Mais voilà qu’elle vous touche le bras pour s’excuser, gentille comme tout, du retard qu’a pris le shooting, juste avant l’interview. Puis voilà qu’elle vous parle, sans la réserve usuelle qu’ont les people sur le chapitre « vie privée », de son comme elle dit, de sa mère, de sa fille, ou plus intime encore, de l’émergence tardive de son désir d’enfant, commençant souvent ses phrases par comme pour nous assurer qu’elle se raconte sans fard. Voilà même qu’elle ironise sur son tempérament où rigueur et contrôle ne sont pas de vains mots. Car c’est à une grande bos-seuse que nous avons affaire. Qu’elle s’entraîne comme une athlète pour sorte de James Bond au féminin au casting cinq étoiles (avec aussi Jessica Chastain, Penélope Cruz, Lupita Nyong’o et Fan Bingbing), ou qu’elle apprivoise la caméra insaisissable et précieuse d’A.J. Edwards, dans avec un charisme, une présence 24 carats – s’étonnera-t-on que le joaillier Chaumet l’ait choisie comme ambassadrice? Rencontre avec une actrice
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits