JOHNNY L’AMÉRICAIN
Alors que sort un film sur sa tournée au pays du rock, retour avec Philippe Manœuvre sur la virée de sa vie
Houston, Dallas, New York, Los Angeles... En trois semaines, il donne 14 concerts dans des clubs mythiques
Paris Match. En 2014, Philippe, vous rejoignez à New York la première tournée américaine de Johnny, l’US Born Rocker Tour. Dans quel état le trouvez-vous ?
Philippe Manœuvre. Dès que je franchis la porte du Beacon Theatre, je me rends compte que Johnny est inquiet, soumis à une triple pression. Moi, j’arrive de Paris, en première classe. C’est comme ça, m’a-t-on prévenu: “Si tu travailles pour Johnny, tu voyages en première.” Merci Johnny! Mais il est, lui, loin de sa zone de confort. Cette tournée est un rêve de jeunesse, mais avec des contraintes, puisque Pascal Duchêne tourne un film et que je suis censé écrire un livre sur tout le voyage et, donc, faire des entretiens avec lui…
Philippe Manœuvre « Il en avait usé, des Gibson, des Harley et des jeans... C’était un rêve de gosse ! »
Pour lui, était-ce un défi plus important que
