La Champagne résiste à tout
digne de la Russie poutinienne. En juillet dernier, la Douma a voté une loi qui oblige les champagnes français à se désigner comme « vin mousseux » pendant que les mousseux russes deviennent officiellement « champagne » ! Le tout en cyrillique, mais sur la contre-étiquette seulement, ce qui est moins dommageable. La stupeur française passée, les exportations ont repris le 15 septembre après deux mois de suspension des expéditions. Un renoncement ? Une décision pragmatique, d’abord : ce marché reste modeste – 1,5 million de bouteilles, soit 0,5 % du total des volumesa assuré prudemment Jean-Marie Barillère, le coprésident du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) qui affiche partout son mantra :
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