L’APPENDICE AUGMENTE LA LONGÉVITÉ DES MAMMIFÉRES
Longtemps considéré comme inutile, l’appendice est peut-être en passe d’être réhabilité. Une équipe de recherche de l’Inserm, du Muséum d’histoire naturelle et du CNRS vient, se félicite Michel Laurin, paléontologue au CNRS et l’un des auteurs de l’étude. Parmi les 258 espèces étudiées par les chercheurs, 219 sont dépourvues d’appendice, et 39 en ont un: sa présence est donc plus rare que son absence. Plus étonnant, elle s’observe chez des espèces très éloignées d’un point de vue évolutif, grands singes, castor, lamantin, lièvre ou ornithorynque. Tandis que tous les primates n’en ont pas. , souligne Michel Laurin. Au contraire, selon les calculs des chercheurs, celle-ci serait apparue indépendamment au moins 16 fois et n’aurait disparu qu’une fois. De quoi corroborer l’hypothèse d’un avantage sélectif. , détaille Michel Laurin. Une théorie impossible à vérifier chez l’humain, mais que les chercheurs espèrent confirmer dans les années à venir par des études chez d’autres mammifères.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits