BADASS
ON ESPÉRAIT UNE DIFFÉRENCE DE POIDS PLUS MARQUÉE PAR RAPPORT À LA 812 SUPERFAST. AU VOLANT, CELA N’EMPÊCHE PAS LA COMPETIZIONE DE GÉNÉRER DES SENSATIONS CATACLYSMIQUES.
uatre tours du circuit de Fiorano, warm up et refroidissement compris, c’est absolument extraordinaire. Et en même temps, c’est court. C’est un peu comme si l’on vous tendait la coupe d’un Dom Pérignon millésimé et qu’on vous la retirait des mains juste après la deuxième lampée (oui, je bois le champagne à la lampée, surtout quand il est bon). Bref, deux gorgées d’un breuvage miraculeux qui fait écarquiller les yeux et laisse abasourdi. Pour ce qui est d’en prendre plein les mirettes, il y a d’abord la carrosserie. Avec sa façon impressionnante de froncer le regard, comme si les traits d’origine étaient surlignés au marqueur indélébile. On doit une grande partie de ce coup de crayon spectaculaire à Marc Poulain, un jeune designer français dont on peut prédire l’avenir tout tracé sans boule de cristal et sans trop se mouiller. C’est à la faveur d’un concours de design entre Modène et Vérone que notre compatriote s’est retrouvé
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