ON A LU LA CORRESPONDANCE CENSURÉE DE MARIE-ANTOINETTE
C’est une relation épistolaire vieille de plusieurs siècles, écrite en pleine Révolution française, mais qui vient tout juste de livrer une partie de ses secrets. Au bout d’un an de travail minutieux, une équipe du Muséum national d’histoire naturelle, du CNRS et du ministère de la Culture, a réussi à, détaille Anne Michelin, chercheuse au sein du Muséum national d’histoire naturelle. Grâce à la spectrométrie de fluorescence des rayons X, une technique non destructive permettant d’analyser la composition d’un échantillon, la chercheuse et son équipe ont pu déterminer les différents éléments retrouvés dans les encres utilisées, ainsi que leur quantité. Puis, par imagerie, ils ont réussi à dissocier les mots écrits à l’encre originale des tourbillons d’encre tracés par le censeur.
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