Soyons honnêtes : dans l’imaginaire collectif, rarement dans l’histoire l’école s’est vue associée au plaisir gustatif ou à l’éducation alimentaire. Si le premier, de par son lien avec les cantines scolaires, est plus ou moins admis, la seconde apparaît plus discutable. Et pour cause, les écoliers d’aujourd’hui représentent les acteurs de la société civile de demain. « », voilà ce qui a motivé la citoyenne, journaliste culinaire engagée et mère de famille Camille Labro à faire naître fin 2019 L’École comestible. Cette dernière propose dans une vingtaine d’écoles d’Île-de-France des parcours pédagogiques ». Au menu, trois chantiers principaux qui allient théorie et pratique : végétaliser les lieux d’apprentissage, permettre aux enfants d’apprendre en rencontrant des acteurs de l’alimentation durable et réformer les cantines – rien que cela. Pourtant, deux ans plus tard, le bilan a de quoi rassurer plus d’un circonspect. Des bénévoles surinvestis s’impliquent auprès d’enfants âgés de 4 à 11 ans, chefs et maraîchers se succèdent devant des assemblées toujours plus captivées et le nombre croissant de parents d’élèves inscrits témoigne de leur intérêt. Six séances annuelles par classe confèrent aux élèves un accompagnement global et sont conçues sur la base de thèmes éducatifs préconisés par l’Éducation nationale.
Leçon de bons goûts
Nov 17, 2021
3 minutes
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