LES GARDIENS DE LA NATURE
Il a du maquillage qui lui barre le visage, une couronne de plumes rouges et jaunes sur le front.
C’est José Gregorio Mirabal, chef d’une tribu du Venezuela venu représenter des habitants d’Amazonie au Congrès mondial de la nature, à Marseille, en septembre dernier. À ses côtés, des milliers de femmes et hommes politiques, scientifiques, chefs d’entreprise, militants associatifs. Objectif de ce grand rassemblement mondial organisé tous les quatre ans : préserver la# biodiversité# et les paysages naturels.
Pour la première fois, les représentants des « peuples autochtones » (voir encadré à droite) ont été officiellement invités. Aujourd’hui, tout le monde fait le constat que la nature est en danger et qu’il faut d’urgence la protéger… et dans ce combat, le rôle des peuples autochtones est clairement souligné. « Nous savons comment faire, écoutez-nous ! a lancé José Gregorio Mirabal à Marseille.
Nous protégeons la biodiversité et les espaces naturels. C’est bénéfique pour nous, mais aussi pour vous. Unissons-nous ! »
Le soutien des scientifiques
Il n’est pas le seul, affirme le rapport 2019 de l’IPBES, très sérieux groupe de scientifiques qui ausculte régulièrement la biodiversité mondiale.
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