entre financier international, la jolie villégiature bourgeoise, entre lac et forêts, s’est très tôt intéressée à l’écologie. En 1980, Zurich assainit son lac et la Limmat qui la traverse, devenue la rivière urbaine la plus pure d’Europe. détaille le Dr Rainer Zah, à Sur la feuille de route: énergie, technologies de pointe et plantations (les espaces verts représentent 40 % de la superficie urbaine). Le problème de la ville la plus peuplée de Suisse? Son territoire étriqué. Tandis que l’embourgeoisement intramuros fait grimper les prix de l’immobilier, une partie de la population gagne la périphérie, d’où ce nouveau plan urbain qui prévoit d’élargir l’espace public afin de faciliter les échanges avec des quartiers excentrés. De récentes normes de construction imposent des bâtiments hauts et des appartements mieux conçus, bien isolés du bruit, cernés d’aires vertes. Et puis Zurich recycle: en témoigne l’extension du Kunsthaus en béton de récupération, signé David Chipperfield, et tout l’aménagement urbain qui l’entoure. Bien engagée, l’énergie propre se répartit en 22 % de nucléaire, importé d’UE, 68 % d’hydraulique et 10 % de photovoltaïque et d’éolien. professe Rainer Zah, qui cible maintenant l’allongement de la durée de vie des objets et la réduction des rejets industriels.
Zurich se donne les moyens
Nov 05, 2021
2 minutes
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