UNE HISTOIRE DE FAMILLE
l est des noms plus faciles à porter que d’autres. Surtout quand on marche sur les traces de son père. S’appeler Ezpeleta quand on ambitionne de faire son trou dans le monde des sports mécaniques ne laisse aucune place à l’à-peu-près. Encore moins à la médiocrité. Fils de Carmelo, patron historique de la société Dorna Sports, Carlos Ezpeleta a du poids sur les épaules. , lâche l’Espagnol du haut de ses trente ans. Ana, sa sœur aînée, pourrait en dire autant. Elle qui rêvait d’être designer ou architecte d’intérieur travaille depuis vingt ans aux côtés de son père, grand timonier du MotoGP. Elle est aujourd’hui en charge des différentes Talent Cups, ces formules de promotion montées aux quatre coins du monde par Dorna Sports pour détecter et former les futurs pilotes de Grands Prix. Carlos, lui, dirige la partie sportive des championnats du monde de vitesse. Depuis l’an, résume-t-il. Fils à papa, Carlos Ezpeleta? Habitué à la défiance que sa filiation induit, l’Espagnol ne s’offusque pas des . glisse-t-il dans un grand sourire. C’est d’ailleurs le seul conseil que lui a donné son père. assure le fiston. Comme sa sœur Ana, Carlos a toujours baigné dans l’univers des sports mécaniques. Ce qui l’a d’ailleurs conduit à courir en auto pour participer au championnat d’endurance espagnol. S’il est né en 1991 à Barcelone, c’est parce que son père avait quitté Madrid à la fin des années 80 pour participer à la mise en route du circuit de Montmelo après avoir travaillé à la construction de Jarama. Mais Carlos n’a pas longtemps vécu en Catalogne. En 1993, la famille Ezpeleta regagne en effet Madrid lorsque Carmelo est appelé aux commandes de la Dorna qui vient d’acheter à la FIM les droits commerciaux des Grands Prix moto. C’est donc dans la capitale espagnole que Carlos a fait ses études jusqu’à l’obtention de diplômes universitaires en ingénierie mécanique et en commerce. , précise-t-il. Son père lui a très vite permis de mettre sa linguistique à l’épreuve du terrain. Sur la piste, les ténors s’appellent Doohan et Crivillé. raconte Carlos. Bien sûr, le gamin se prend rapidement de passion pour la course et ceux qui la font.
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