L’histoire des chemins de fer est aussi celle des hommes. Celle, bien sûr, de ces premiers voyageurs qui ont inauguré ces trains, monstres d’acier tirés par des machines qui suaient la graisse et crachaient leur vapeur dans une fournaise incandescente. Celle aussi de ces hommes qui ont conçu les lignes et ont tissé, telles des araignées, des liens d’acier pour que machines et voitures relient villes et Etats. D’est en ouest, du nord au sud, chaque kilomètre conquis raconte une épopée : soit parce qu’il fallut « pacifier » ces terres traversées, soit parce qu’il fallut défier les éléments naturels pour, ici construire un pont, là creuser un tunnel.
Pas une frontière ni un obstacle que le chemin de fer n’ait surmonté. Les rails alignés dans la continuité suivent leur route. Cette continuité est le fruit d’efforts et de sacrifices pour le confort et la sécurité des voyageurs et des biens.
Le train fut aussi fondateur de lieux de vie. En témoignent