Gastronomie
Lancée dans les années 30 par le critique culinaire Curnonsky, cette phrase ne signifie pas grand-chose. Mais être chef aujourd’hui à Lyon, c’est être l’héritier d’un riche patrimoine culinaire. Elle relie bouchers de la Renaissance et «mères lyonnaises » du XIX siècle, mâchons et bouchons, Eugénie Brazierconstate Tabata Mey. Résultat de cet esprit collectif: Food Traboule, un food-court qui rassemble 12 chefs et leurs cuisines. Un concept déjà présent à Lyon avec des lieux comme La Commune ou Heat, mais qui trouve ici une forme nouvelle et atypique. Loin des friches industrielles, Food Traboule est situé dans le quartier Renaissance, avec ses ruelles et ses passages étroits: les traboules. Dans cette Tour rose, les cuisines se découvrent à tous les étages, les tables s’infiltrent sous les boiseries classées. Un cocon dans lequel Tabata, chineuse, a déposé des objets anciens, des banquettes de train… Chacun est propriétaire de son fonds de commerce – ce qui est inédit dans ce genre de concept – et souvent d’un autre restaurant. De bons produits, de bonnes pratiques (recyclage, compost, etc.) et de bons plats, il n’en fallait pas plus pour attirer les Lyonnais. Ils déambulent avant de se décider pour un croque-monsieur au jambon truffé du Bistrot du Potager, une pizza de Ludo, une galette de la Panifacture (satellite de Substrat), un baba à la Chartreuse de la Baraque à sucre… Le préambule à d’autres expériences culinaires à découvrir dans cette ville où la gastronomie est primordiale. conclut Tabata Mey.
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