French tech Pépites & licornes en ordre de marche
«La France a les meilleures conditions de création et un réservoir de talents.»
c’est fini ! Si la tech française a été relativement ignorée par les étrangers jusqu’au début des années 2000, cette époque est bel et bien révolue. Désormais, la France est aussi réputée à l’international pour ses start-up que pour l’aéronautique ou le luxe. À tel point qu’il devient difficile d’être à jour sur les levées de fonds, les implantations ou les acquisitions réalisées par des jeunes pousses nationales à l’étranger tant les annonces se multiplient. Signe de la maturité de son écosystème, en 2020, la France a bénéficié de près de 5,2 milliards de dollars d’investissements dans ses start-up contre 4,8 milliards en 2019. Elle estprécise Franck Sebag, associé chez le cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young (EY). La part des investissements étrangers dans les start-up européennes, qui est de 30 % pour les tours de table de 0 à 2 millions de dollars, grimpe à 82 % pour les tours de 100 à 250 millions de dollars, et même à 91 % pour les tours supérieurs à 250 millions de dollars. ajoute-t-il. Selon le baromètre de la performance économique et sociale des start-up du numérique, publié par EY et France digitale, première communauté de start-up en Europe, près d’une start-up française sur trois (31 %) comptait au moins un investisseur étranger dans son capital en 2019. En moyenne, les start-up réalisent 34 % de leur chiffre d’affaires à l’étranger. Cette part monte à 37 % pour celles qui réalisent plus de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. remarque Godefroy de Bentzmann, président du syndicat professionnel Syntec Numérique.
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