Kitsuné, l’antimonotâche
n’aura aussi bien justifié le nom de « maison ». Fondée concomitamment sur deux murs porteurs, la mode (minimaliste) et la musique (électro), Maison Kitsuné s’agrandit depuis près de vingt ans au gré des envies et des coups de càur de ses coarchitectes, Gildas Loaëc et Masaya Kuroki. Leur petit empire du cool s’étend aujourd’hui au parfum, à l’art contemporain, au café (la boisson et le lieu), aux accessoires de table, à la et, bientôt, à l’hôtellerie ; son animal totem, le renard, furetantrésume sobrement Gildas Loaëc. Petite ? Allons donc… Les chiffres disent l’inverse. Les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires prévus pour 2021 ne sont pas ceux d’une simple PME, révélateurs d’une très solide santé financière. Et beaucoup de « petites » marques aimeraient se targuer de posséder autant de boutiques, de points de vente et de coffee-shops faisant office de lieux d’exposition. Mais aussi de présenter des collections durant la fashion-week, d’empiler les collabs tous azimuts (de Pierre Hardy à la NBA, en passant par J.M. Weston et Petit Bateau), de s’associer à autant de groupes et d’artistes mondialement reconnus – Parcels, Two Door Cinema Club, Digitalism, Years & Years, pour ne citer qu’eux. précise Gildas Loaëc. En conservant son âme originelle…
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