Lieu de travail, école, transports, gymnase, domicile : nous passons en moyenne 80 % de notre temps en lieux clos, ce qui nous vaut même le qualificatif de génération Indoor . Et si les pourcentages restants se réfèrent au dehors, , relève Caroline Guy, éducatrice et auteure de l’e-book et de aux éditions Massot, à paraître en août 2021. En 2015, cette ancienne enseignante de l’Éducation nationale fonde Into the Woods (), une classe en pleine nature inspirée des jardins d’enfants dans les bois implantés outre-Rhin. Le projet de cette passionnée naît d’une triste observation : lors d’une sortie scolaire à la montagne, de jeunes citadins âgés de 11 ans lui confient leur répulsion à marcher pieds nus sur un sol vivant. Il n’en fallait pas plus à cette militante de l’appel du dehors pour créer une structure innovante . Mais à quoi doit-on cette rupture ? D’une part, il faut chercher du côté de l’urbanisation et de la sédentarisation qui font intrinsèquement partie de notre mode de vie occidental. Aujourd’hui, sortir, explique Caroline Guy. Ajoutez à cela l’arrivée des écrans et nous voilà devenus, toutes générations confondues, tributaires et consentants de ce temps passé entre quatre murs. D’autre part, la nature s’est trouvée reléguée au second plan, au rang des activités occasionnelles. , déplore Caroline Guy. En ce sens, on se doit d’être attentifs à ne pas minimiser les bienfaits de ces moments passés à jouer et à se promener dans la nature. , poursuit-elle. De cette méconnaissance de la nature peut découler de l’inquiétude, voire de la peur chez l’enfant. Deux ressentis naturels et légitimes face à l’inconnu, selon elle :
Des bienfaits des promenades au contact de la nature
Feb 18, 2021
6 minutes
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